L'avenir de l'Euro ne tient qu'a un fil

Nous avons repris un article d'internet qu i évoque les risques importants concernant l'avenir de l'euro. Ces risques sont à  prendre au sérieux puisque l'Union Européenne a déjà  pris des dispositions pour protéger... les banques ! Elles s'appliquent à  la France depuis me 1er janvier 2017. En gros si par extraordinaire une banque risquait la faillite, elle pourrait puiser dans les comptes de ses clients les plus aisés. Ne riez pas trop, bienfait pour les riches, peut-être mais qui fera tourner l'économie s'ils n'ont plus d'argent? Déjà  que le gouvernement précédent en les faisant fuir a appauvrit considérablement la France.

Source Le Figaro

L'Europe n'en est pas à  son coup d'essais : Cela a déjà  été fait à  Chypre source : Le Monde

L'euro consiste en créances à  vue sur les diverses banques centrales nationales des pays participants (les BCN). L'union monétaire réside dans la garantie de ces créances entre les banques centrales. Pour transférer des euros d'un pays A dans un pays B, il faut que la BCN du pays B accepte de délivrer des euros en échange d'une créance de même montant sur la BCN du pays A. Cette créance dite « Target 2 » est automatiquement générée par une plate-forme intégrée qui enregistre et gère les transferts transfrontaliers de monnaie banque centrale.
C'est la condition nécessaire du système, mais c'est aussi sa pierre d'achoppement lorsque ces transferts deviennent asymétriques par manque de confiance des particuliers. Les BCN des pays receveurs accumulent des créances d'une taille déraisonnable sur les BCN des pays payeurs. Et elles n'ont pas la liberté de les refuser, ce serait la fin de l'euro. 

Les particuliers des pays de l'euro en difficulté placent leur agent à  la Bundesbank qui doit donc leur donner de l'argent en échange d'un crédit sur leur BCN dont on sait qu'elle peut être mise en défaut de paiement et ne pas pouvoir honorer ses créances.

Plus exactement l'Allemagne exporte beaucoup plus aux pays de la zone euro qu'elle ne leur importe de marchandise il en résulte des déséquilibres de la balance commercial avec des exportations plus fortes que les importations et un transfère de l'argent des BCN des autres pays de l'euro vers la BCN de l'Allemagne pour acheter ce surcroit de marchandises.

Les créances Target de la Bundesbank sont représentées en rouge sur le graphique ci-dessus. il y a quatre ans. Le président Weidmann de la Bundesbank propose que les créances sur les BCN les plus faibles soient garanties par le dépôt d'actifs en nantissement (le « collatéral »). Ces créances ont atteint le montant de 800 milliards (février 2012). La ligne verticale D indique la prise d'effet des nantissement, leur efficaité diminue depuis 2015.
Une telle exigence de nantissement des dettes Target réduit les risques de perte de la Bundesbank mais augmente le risque de défaut de paiement des BCN affaiblies.
La solution pour sauver l'Euro serait d'exiger la sortie des pays les plus faibles incapables de réduire leurs déficits. Ne pas le faire, retenir la Grèce dans l'euro c'est condamner l'euro de façon inéluctable. 

Au lieu de jouer les égoïstes et de fuir l'euro proposons de le réformer

1) Les pays empruntent directement à  leur BCN à  0,5%
2) Ceux qui ne parviennent pas à  réduire leurs déficits sont exclus.
3) Faire de l'Euro une monnaie internationale face au dollar.

Il y aurait des comptes à  demander à  Goldman Sachs qui avait arrangé les comptes de la Grèce pour la faire entrer dans l'Euro et aux experts financiers de l'Europe qui avaient fait semblant de ne pas remarquer la disparition de centaines de milliards dans ces comptes.Bien sur que c'est impossible, les marchés financiers se gavent de nos dettes et ne veulent rien changer, et nous on se laisse tondre comme des moutons! Unissons nous et ripostons... ensemble, seuls on n'est rien.

Source : Ã©chelle de Jacob blogspot.fr/ il faut quitter l'euro au plus vite

Emmanuel Macron dont les capacités en matière financière ne sont plus à  prouver et qui depuis sa prise de fonction a montré de grandes qualités dans l'art des relations internationales pourrait s'emparer de ce problème. Il serait écouter et des solutions serait peut-être trouvée. Ce n'est l'intérêt de personne ni des pays ni des populations ni des grandes banques mondiales que l'Europe fasse faillite. Un système ou plus on est en déficit plus on est aidé est un système qui ne peut que finir par échouer. Ceux qui ne sont pas capables de régler leur déficit doivent quitter l'euro sinon l'euro s'écroulera, c'est même une évidence.

Les grandes banques ont déjà  fait la connerie des subprimes croyant qu'elles pourraient surendetté indéfiniment les gens, saisir leurs bien hypothéqués et les revendre sans que cela puisse effondrer le marché de l'immobilier alors qu'ils avaient ruiné la majorité de leurs clients! Cela devrait être enseigné dans les cours d'économie appliquées, la nécessaire solidarité pour survivre. Evidemment ça a permis de dézinguer l'Euro au moment où des pays voulaient vendre leur pétrole en euro. Le Président de la Fed, Ben Bernanke a finement joué le coup en ne baisant pas suffisamment son taux directeur pour envoyer un signal fort aux marchés. Alan Greenspan désespéré découvrait qu'il "avait fait une erreur en croyant que le sens de leurs propres intérêts, notamment chez les banquiers, était la meilleure protection qui soit". Avec Trump tout est oublié et enteré, tout risque de recommencer.

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Clemenceau nous dirait s'il était encore là  : les finances sont des choses trop importantes pour qu'on les confie à  des financiers

Voici la réponse de Rossellogilles

1 - En fait, si l'on examine le graphique, fort intéressant, il apparaît qu'il est le reflet de la balance commerciale intracommunautaire. 
En d'autres termes, lorsque l'Allemagne (qui envahit l'Europe de produits de toutes origines) exporte en Espagne des produits manufacturés, alors que l'Espagne en est réduite à  des exportations quasiment limitées à  l'alimentaire 

- il ne faut pas oublier que l'Espagne a subi le même sort que la France en matière de désindustrialisation et alors que, dans les années 70/80, elle taillait des croupières à  l'Allemagne dans certains secteurs dits hydrauliques (matériel d'arrosage, robinetterie, etc...), aujourd'hui elle ne pèse quasiment plus rien ; 

- sur ce sujet, on est amené à  constater que certains pays européens ont été désindustrialisés au seul profit de l'Allemagne...! 
la balance commerciale Allemagne/Espagne s'en ressent et, a fortiori, la "balance des paiements". 
Le problème ne se réduit pas au seul "manque de confiance des particuliers" 

2 - De plus, une disposition récente (2015) n'est pas prise en considération qui consiste à  faire racheter, à  l'international, par les Banques Nationales la Dette Publique de leur propre état. Dans les faits, si l'Etat français ne peut toujours pas emprunter à  la BDF et se trouve contraint de s'alimenter sur l'international, celle-ci détient quand même la dette de la France. 

A quoi va servir le plan de rachat-massif de dettes publiques de la bce 

3 - En dernier lieu, et là  l'info est encore sous le couvert : les Pays du Nord envisagent de créer une "nouvelle zone monétaire"... "une zone mark Nord"... ! 

Une « Zone Mark Nord » serait à  l'étude chez nos voisins européens 

...donc et à  vrai dire, "Sauver l' € " n'intéresse plus personne ! Quant à  la connerie des banques, croire que c'est fini est un voeux pieu ! ...c'est l'Europe elle-même qui se charge d'organiser ce que les banques hésitent à  recommencer : 

GRàˆCE : CONFISCATION DES COFFRES BANCAIRES, DES TITRES ET DE L'IMMOBILIER POUR LUTTER CONTRE L'ÉVASION FISCALE 

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Source(s) :Pour qui s'y intéresse, il est possible d'examiner les graphiques du lien : (descendre un peu sur la page pour trouver les notions de balance commerciale et les graphiques correspondants)